Face à l'évolution des pratiques en termes de bouchons avec une montée en puissance du synthétique et de la capsule, le bouchon liège ne représente plus que 65 à 70% du marché contre 95% il y vingt ans.
L'objectif de la filière du liège est de répondre à l'ensemble des idées reçues sur le liège (dont le fameux goût de bouchon) et de montrer la dynamique de l'industrie du liège avec les innovations réalisées ses dernières années.
Le goût de bouchon !
Après l'expérience du suivi aval qualité (SAQ) mis en place par la filière viticole en 2000, on estimait entre 5 et 10% le nombre de bouteilles dites bouchonnées (Présence de trichloroanisoles - TCA). Aujourd'hui, on affiche des résultats tout à fait rassurants avec moins de 2% des bouteilles. Et si le défaut reste identifiable, les bouchons défectueux contiennent nettement moins de TCA. D'ailleurs il faut noter que pour les bouchons dits techniques, garantis sans défaut, aucune bouteille défectueuse n'a été constatée en 2009 pour le SAQ de la Vallée du Rhône.
A titre d'exemple, les vins refusés lors des concours internationanaux le sont principalement en raison d'un goût de bouchon. Au concours mondial de Bruxelles, de défaut a concerné 0,8% des vins et s'est trouvé en dessous de la barre des 1% pour la première fois en 2009.
Du fait de l'importance des enjeux économiques, la filière s'est engagée dans une camapgne de communication à l'attention des particuliers et des professionnels. Pour cela, ils ont notamment créés deux sites Internet et sont fermement décidés à faire le buzz sur les réseaux sociaux...
Nous noterons au passage cette dynamique des entreprises à se positionner sur les réseaux sociaux et vouloir afficher leur engagement en termes de développement durable. Ce qui nous rappelle quelques articles publiés ici.
Alors, liège ou pas liège...
Nous vous conseillons de lire l'article proposée dans La vigne du mois de juin (Mensuel N°221) pour retrouver en détail toute cette analyse et l'ensemble du dossier consacré au liège.
